De nombreuses expressions concernant le dos montrent à quel point il nous parle : “en avoir plein le dos !”, “agir dans son dos !”, “faire le dos rond !” … Les douleurs de dos, à l’instar de toutes les sensations douloureuses, sont des mécanismes de défense de l’organisme pour nous interpeler sur ce qui ne nous convient pas. La douleur du dos limite nos mouvements pour préserver sa structure.
Quels sont les signaux douloureux du dos ? Quels sont les facteurs favorisant le mal de dos ? Comment agir avant la douleur du dos ?
Signaux douloureux au niveau du dos
- Manifestations tendino-musculaires : tensions musculaires, contractures, déchirures, froissements, inflammations…
- Manifestations ligamentaires et articulaires : élongations ligamentaires, mauvaises positions articulaires, déformations, usures, inflammations…
- Manifestations osseuses : Inflammations de la trame osseuse, lésions, déformations, fissures, fractures…
- Manifestations nerveuses : Irritations, inflammations, pincements…
Quand la douleur se manifeste, notre dos se fragilise. Les récidives douloureuses alertes sur un risque potentiel de dégradation d’aggravation de son état. Nous devons prêter attention à la moindre gêne pour éviter de laisser s’installer des tensions et des blocages délétères.
Par exemple, une tension unilatérale du muscle “grand dorsal” tire la colonne vertébrale vers lui et peut comprimer un ou plusieurs disques intervertébraux. À force de compression, ceux-ci reçoivent moins de liquides nourriciers et risquent de perdre leur souplesse, de se tasser de façon permanente puis d’engendrer une hernie discale qui affectera le nerf de proximité. Ainsi, une contracture musculaire peut être les prémices d’une atteinte vertébrale.
Plus nous agissons prématurément pour rétablir l’équilibre de notre structure dorsale, plus nous la préservons. Connaître nos facteurs de risque permet d’agir préventivement en faveur de la santé du dos.
Pexels
Facteurs de risque du mal de dos et solutions préventives
Terrain héréditaire et histoire familiale
Si nos parents ou grands-parents ont souffert du dos, nous pouvons nous interroger sur notre terrain personnel. Nous ne changeons pas nos gènes mais nous pouvons améliorer notre terrain pour minimiser l’impact de nos prédispositions au mal de dos.
Si nous portons une histoire familiale qui implique des problèmes de dos, et que nous ne comprenons pas le sens de cette histoire pour nous, alors nous pouvons manifester des douleurs similaires. Une étude énergétique permet de nous aider à prendre conscience de ce qui se joue en nous et surtout à mettre en œuvre une attitude préventive.
Terrain acide
Les causes d’un terrain acide sont multiples parmi lesquelles notre constitution héréditaire, notre alimentation, certains médicaments. Il n’est pas question d’arrêter un traitement médical mais des mesures alimentaires et certains compléments peuvent s’avérer intéressants.
L’iridologie permet de déterminer notre terrain et de repérer nos déséquilibres énergétiques organiques. Les observations iriennes ne détectent pas les maladies et ne remplacent pas un examen médical. Elles mettent en avant notre niveau énergétique, le fameux yin-yang de la Médecine Traditionnelle Chinoise (MTC). En outre, l’étude iridologique aide à définir les actions préventives d’hygiène de de vie.
Alimentation dévitalisante
Notre nourriture apporte à nos cellules les nutriments et l’énergie nécessaire à leur bon fonctionnement. Une alimentation inadaptée, toxique ou irrégulière peut affaiblir notre système digestif. Notre mauvaise digestion perturbe l’assimilation des nutriments dans nos tissus musculaires, articulaires et osseux. Entretenir une bonne hygiène alimentaire adaptée à nos besoins permet d’éviter les carences et les encrassements cellulaires.
Par ailleurs, nous fragilisons aussi nos capacités digestives suite à un choc émotionnel refoulé ou avec la répétition d’émotions négatives. L’excès de réflexion, quant à elle, puise dans la réserve énergétique de notre système digestif. La MTC offre de nombreuses solutions d’accompagnement pour mieux gérer nos émotions et recharger nos réserves énergétiques des organes.
Sédentarité
Moins nous bougeons, moins nous pouvons bouger. À la maison ou au travail, la sédentarité entraine un manque de souplesse et augmente le risque de tensions musculaires, notamment dans le dos. À terme, elle génère des douleurs. Soyons vigilant à maintenir un bon niveau de mobilité par des mouvements quotidiens et amples, et des contre-postures si besoin. N’oublions pas d’y associer la respiration qui oxygène nos cellules. Le Yoga est un exemple d’activité qui entretient l’équilibre physique et psychologique ; il détend et fortifie le corps et l’esprit.
Pexels
Mouvements intenses ou répétitifs
Dans le domaine sportif
Le sport intensif provoque un stress oxydatif et parfois des chocs ou des vibrations répétitives. C’est le cas de la course à pied sur sol dur, de la gymnastique de compétition, du rugby, etc. Adaptons notre hydratation, notre alimentation et notre temps de récupération, pour éviter les carences et les micro-lésions qui peuvent abîmer prématurément notre corps.
Dans le domaine professionnel
Tout travail physique (ex : portage de charge lourde) ou impliquant de forte vibrations (ex : utilisation de marteau-piqueur), ont tendance à tasser la colonne vertébrale. Une bonne nutrition, des étirements, de la musculation et des temps de récupération suffisants, sont indispensables. Ces métiers seraient à éviter dans la mesure du possible, au-delà de 45 ans.
Pensons à évoluer professionnellement pour préserver la santé de notre dos.
Prévoyons un soin annuel ou biannuel d’ostéopathie pour libérer les blocages passés inaperçus.
Pexels
Autres signes à considérer pour anticiper le mal dos
Des situations éloignées des problématiques de dos doivent néanmoins être prises en considération pour mettre en place une véritable prévention.
Fatigues physiques ou mentales
La fatigue générale, hors tableau médical, signale une surcharge physique ou mentale. La réserve énergétique d’un organe peut être diminué par du stress oxydatif.
À supposer que nous ayons une vie hyperactive avec, par exemple, la gestion des enfants, la responsabilité des tâches ménagères et un travail prenant, une nuit ne suffit pas à recharger notre énergie du quotidien. Ce déficit peut se cumuler et générer une faiblesse du dos. Nous en avons plein le dos de cette vie sans répit !
Dans le cadre d’une profession à responsabilité forte ou d’une situation personnelle stressante, le cerveau va consommer de l’énergie au dépend d’un autre organe. Notre équilibre énergétique se rompt et nous pouvons nous vouter sans en avoir vraiment conscience.
La fatigue nous alerte d’un besoin de récupération. Accompagnée d’étirement et de relaxation, nous restons droit et fort.
Les reins et le dos
Les reins sont situés dans une zone dite “les lombes”. Celle-ci est très influencée par l’état de notre système rénale. La prise intempestive de diurétique, une consommation insuffisante d’eau, une alimentation inadaptée, du stress, entre-autres, sont susceptibles de provoquer une tension lombaire. Cette dernière peut passer inaperçue, car notre esprit est préoccupé ou embrumé.
Par précaution, chaque fois que nos reins sont perturbés prenons également soin de notre dos. Nous pouvons le détendre et l’assouplir. Les massages sont efficaces en entretien.
Insomnies, sommeil insuffisant ou non réparateur
Le manque de sommeil correct pèse sur le dos. Une mauvaise position dans le lit, un matelas usé ou un oreiller inadapté accentue les tensions du dos. Au réveil, étirons-nous doucement avant de nous lever. Faisons quelques mouvements pour réveiller notre corps avant de nous précipiter dans notre quotidien.
Convalescence et médicaments
Avec la maladie, notre corps puis dans ses réserves énergétiques pour mobiliser ses défenses vers un retours à un équilibre de santé. Revitalisons-nous avec des méthodes naturelles qui permettent de remonter notre taux vibratoire. Nous évitons ainsi de conserver des insuffisances énergétiques et libèrerons les méridiens du dos.
Les médicaments agissent sur la maladie et notre médecin est responsable de leur prescription. Cependant le foie est un filtre qui peut s’encrasser. En fonction de notre terrain, de nos médicaments et notre niveau de vitalité, choisissons des méthodes naturelles d’accompagnement appropriées. Faisons attention à ne pas interférer sur les médicaments médicaux. Si besoin, cherchons conseil auprès d’un praticien de santé naturelle, sérieux.
Émotions refoulées
Résister aux contraintes de la vie, avancer coûte que coûte, afficher un masque jovial tout en souffrant au fond de soi … Quand nos comportements ne sont plus en cohérence avec nos besoins fondamentaux, et que nos émotions sont refoulées, nous nous dévalorisons. Le dos porte le poids de notre mal-être. Petit à petit, il se courbe, se penche, se tortille. Affrontons nos émotions pour trouver des solutions de vie conforme à nos valeurs profondes. Pour y parvenir, respirons de l’oxygène avec une activité quotidienne en plein air, rechargeons-nous en micronutriments et ouvrons notre esprit avec un rééquilibrage énergétique.
Pexels
Il est préférable d’agir sans tarder. Tous les dix ans, nous pouvons remettre en question nos choix de vie, nos habitudes et nos besoins. Si nous ne voulons pas faire d’introspection, nous avons tout à gagner à prendre soin de notre dos par des mesures préventives simples : une bonne alimentation, une bonne respiration, du mouvement, de la relaxation et des pensées positives…
Sources :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ost%C3%A9opathie
Principe d’anatomie et de physiologie, Tortora Grabowski
https://online.100pour100yoga.fr/catalog
par Yvette Prin, praticienne en naturopathie et énergétique traditionnelle chinoise du réseau Médoucine.
Trouvez un praticien près de chez vous sur Médoucine.
À lire aussi :
Source link
